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Maxime Aymonod (2015)

27 juin 2023 Portraits d'alumni

Quel est ton parcours depuis ta sortie de Télécom Paris ?

Ma dernière année à Télécom, j'ai étudié à Stanford en Californie où j'ai obtenu un double diplôme. J'ai ensuite rejoint une startup américaine et vécu l’expérience typique de Silicon Valley où j’ai beaucoup appris. Après cela, j’ai rejoint le cabinet McKinsey à San Francisco où j’ai passé quatre années. J'ai poursuivi mes études en obtenant mon MBA à Harvard en 2020. Récemment, j’ai créé ma propre entreprise : un ‘search fund’.

Sur le plan personnel, je me suis récemment marié avec une de mes camarades de classe rencontrée lors du MBA et nous vivons à San Francisco.

Qu'est-ce que Télécom Paris t'a apporté ?

Télécom Paris m'a apporté une capacité analytique pour raisonner, structurer les problèmes et une rigueur intellectuelle qui m'ont été très utiles depuis. L’ouverture à l’internationale et l’intégration avec les entreprises privées m’avait aussi beaucoup marqué durant mes années Telecom.

Pourquoi es-tu engagé au sein de l'association des anciens élèves de Télécom Paris ?

Je suis engagé au sein de l'association des anciens élèves de Télécom Paris pour donner en retour et permettre aux étudiants de bénéficier des mêmes opportunités que j'ai eues. C’est aussi un bon moyen de connecter avec d’autres anciens élèves et de partager de bons souvenirs.

Quelle est l'innovation numérique qui t'a le plus marqué lorsque tu étais étudiant ?

Je pense que l'innovation numérique qui m'a le plus marqué lorsque j'étais étudiant est l'avènement des smartphones. Ils ont totalement transformé nos vies : la façon dont on communique, dont on consomme les médias, dont on se déplace, etc. Ils ont permis l’émergence de nouvelles économies en l’espace d’une dizaine d’années. 

Quelle est la dernière innovation numérique qui a retenu ton attention ? 

Je suis impressionné par la rapidité avec laquelle l'IA progresse et les avantages qu'elle peut apporter à la société. Je suis fier que l’IA faisait déjà partie du programme à Telecom il y a 10 ans !

 

Dans le même temps, je suis un peu effrayé par la vitesse à laquelle l'IA évolue. Je pense qu’il est important qu’on réfléchisse aux implications éthiques et sociales pour s’assurer que ces technologies sont utilisées pour le bien commun. J'espère que les régulateurs trouveront un équilibre entre la réglementation excessive de l'IA et la liberté totale. Une réglementation trop restrictive pourrait entraver l'innovation et empêcher les entreprises européennes de rattraper leurs homologues américaines et chinoises.

Quelle est la technologie que tu rêves de voir un jour se réaliser ?

J’aimerais voir des avancées en termes de médecine personnalisée ; c’est une approche médicale qui utilise les informations génétiques et de style de vie d'un patient pour personnaliser les traitements et les soins de santé. On en encore juste aux balbutiements mais je pense que la médicine de précision a le potentiel d’améliorer notre qualité de vie à tous.

Quel est ton prochain défi personnel ou professionnel ?

Sur le plan professionnel, j'ai récemment lancé un ‘search fund’ : Alpex Capital. C’est un modèle de financement d'entreprise né aux Etats-Unis dans lequel un entrepreneur, moi dans ce cas, lève des fonds auprès d'investisseurs pour rechercher et acquérir une entreprise rentable à exploiter. Après l'acquisition, le but est de prendre en charge la gestion de l'entreprise avec l'objectif de la faire croître. Les fonds de recherche sont utilisés pour acquérir des entreprises de petite et moyenne taille. 

Je suis à la recherche d'une PME, avec entre 20 et 100 employés, à acquérir dans le secteur de la santé ou de la technologie. Je suis ouvert à toutes suggestions, en particulier aux États-Unis, mais aussi en Europe. Contactez-moi si vous avez des pistes !




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