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Antoine Schmitt (1984)

15 janvier 2020 Portraits d'alumni

La programmation a été une passion pour moi dès l'adolescence : agir sur le monde par l'écriture de processus. Sorti de Télécom en 1984, j'ai travaillé dans une société de R&D à Paris en IA et réseaux de neurones, puis à NeXT dans la Silicon Valley comme programmeur. Il reste, d'ailleurs, un petit bout de code que j'ai écrit dans tous les iPhones et Mac actuels. Cela a été de belles années, très instructives, mais j'avais une frustration de liberté d'action : dans l'industrie, il est nécessaire de concevoir des produits utiles à des clients, cela restreint les possibles.

La rencontre fortuite avec le monde de l'art m'a ouvert une porte. J'ai découvert la liberté d'expression en même temps que la rigueur de pensée et d'action. J'ai sauté le pas, et ai décidé de devenir artiste. J'ai vite choisi le matériau « programmation » comme matériau artistique, car il a la capacité unique d'agir directement sur le monde. Aujourd'hui, je travaille ce matériau pour produire des œuvres d'art, sous forme de tableaux actifs ou d'installations, dans la lignée d'une abstraction minimaliste, et qui questionnent le mouvement au sens large et ses causes. J'expose dans des centres d'art et des festivals, une galerie d'art vend mes œuvres, qui sont présentes dans de nombreuses institutions internationales et mon travail est reconnu par de nombreux prix. Je continue le combat, celui de participer au changement du monde par l'art, qui agit sur la pensée, et par l'art programmé, qui agit sur le monde.





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