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28 décembre 2021

Comment la France et l’Europe pourraient-elles disposer de leur souveraineté numérique ?

Nous sommes passés de la guerre froide (États-Unis et alliés face à l’URSS et ses pays satellites) à une guerre froide numérique car le numérique est au cœur de l’économie et de la société. Dans ce contexte, l’or blanc (les data) remplace l’or noir en matière première stratégique. Les États-Unis avec, en partie visible les GAFAM, s’opposent à la montée de la Chine et ses BATHX1, peu ou prou leurs équivalents chinois tandis que l’Europe tente de jouer le joker. Dans ce jeu de go mondial, comment la France peut-elle disposer de sa souveraineté numérique ? Alors qu’elle a bénéficié de l’élan du Plan calcul en 1966, ce qui a permis la création de l’INRIA et de belles ESN comme Atos et Cap Gemini. Elle est néanmoins à la peine aujourd’hui (malgré 19 licornes), n’ayant pas d’acteurs de poids international.


En considérant les grandes étapes de l’informatique, devenue numérique, on se rend compte que chacune a eu ses champions. D’abord la domination américaine s’est imposée, suivie d’une montée de l’Asie, en particulier de la Chine et pour les semi-conducteurs, Taiwan avec TSMC. En même temps, à la fin des années 1990, la déréglementation des télécoms a accéléré l’explosion puis la convergence des technologies du numérique.

 

Période

1945-1985

1985-2005

Depuis 2005

Ère

Matériel

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Auteur

Administrateur des postes et des télécoms (ENSPTT), IAE de Paris, DESS Ingénierie des réseaux et des systèmes (Paris VI) Voir les 5 Voir les autres publications de l’auteur(trice)

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