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29 juin 2022

Édito #2

En ce début de XXIe siècle, plus personne ne semble s’étonner des transformations économiques, sociales et relationnelles qui bouleversent nos modes de vie, nos vies personnelle et professionnelle.
En effet, les technologies numériques, de plus en plus efficaces et rapides suivant la loi de Moore, envahissent tous les secteurs de l’activité humaine.


Les générations Y et Z ont grandi avec les outils numériques à disposition, avec un accès à des milliers d’applications sur mobiles, tablettes et ordinateurs. Elles trouvent ainsi naturel, contrairement aux générations précédentes, de jouer avec des avatars, d’avoir un accès illimité à des films, des séries et de la musique, de faire des achats dans des boutiques virtuelles, de travailler et d’étudier à domicile, de se réunir par vidéo-conférence, ou encore de consulter un médecin, un avocat, ou un banquier à distance.

Ces transformations sociales sont gigantesques et, même s’il est encore difficile d’avoir le recul nécessaire, elles apparaissent parfois plus radicales que celles qui ont suivi la révolution industrielle qui, au XIXe siècle, avait fait glisser les pays occidentaux d’une civilisation d’agriculteurs et d’artisans vers une civilisation d’ouvriers et de cadres au service des industries manufacturières.

Le dossier qui suit, sans vouloir être exhaustif, tente d’appréhender ces transformations sociales nouvelles qui ont lieu dans les comportements individuels et collectifs, les approches des relations humaines, ou encore les organisations du travail. En effet, l’être humain semble paradoxalement s’isoler de ses congénères et il semblerait que le métavers, tel qu’il nous est annoncé, ne nous fasse pas échapper à cette tendance.

Soyons optimistes : Les auteurs qui ont participé à ce dossier constatent aussi de nombreux avantages à cette transformation sociale, mais à condition que l’être humain soit attentif à ces bouleversements, conserve son esprit critique et évite de se laisser guider par des « assistants/algorithmes », qui n’ont ni émotions ni sentiments et qui n’en auront, espérons-le, jamais.

BONNE LECTURE.


Michel COCHET

est co-responsable de la Revue TELECOM, membre du bureau de Télécom Paris alumni et co-président du groupe professionnel Énergie.

Michel a été actif dans le domaine énergétique, principalement dans le secteur de l'énergie électrique. Il a passé de nombreuses années à développer en France et à l'étranger des projets d'infrastrure dont des systèmes de conduite de réseaux et des centrales de production d’électricité de type cycle combiné à gaz.


Aude Schoentgen

is an Economist at Plum and head of Plum Paris. Specialising in the digital and telecom sectors, she has worked on international projects in the private, academic and development funding sectors. She holds a PhD in Economics from Télécom Paris.

 

Auteurs

Licencié ès Sciences Economiques (73), Diplômé IAE Paris (86)

Consultant dans le domaine de l'énergie et du numérique Voir les 9 autres publications de l'auteur
Aude is a Principal Consultant at Plum and Head of the Plum’s office in Paris. Specialising in the digital and telecom sectors, she has worked on international projects in the private, academic & development funding sectors and she holds a PhD in Economics.

Her experience includes economic and regulatory research and analyses (Plum, World Bank, French Development Agency-AFD), as well as strategy and performance improvement projects (Orange Group). Combining her skills in economics with her industry knowledge, Aude provides organizations with analyses, to support them in improving their policies and performance. She is particularly interested in the economics of new digital technologies, as well as how companies and policy makers can contribute to improve digital inclusion and sustainability.

While working for Orange, Aude has developed cost models for margin improvement and business models, she has been involved in business planning and customer-value-management projects, benchmarking and market analyses. During her PhD, she has worked on theoretical and practical approaches of asset valuation in telecommunications in some developing countries. More recently, she has worked on economic analyses of demand and supply markets on the Europe and Central Asia for the World Bank.

Aude Schoentgen holds a PhD in Economics (Telecom ParisTech), a MPhil. In International Economic Relations (Sciences Po Paris) and a MSc. in Business Administration (from Skema, France).

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